Juin 28, 2022 | Série d'exposés du CCAE
Featuring a one-on-one conversation between Marc Weinstein and Derek Cassoff of McGill University The first CCAE Exposé features a one-on-one conversation between Marc Weinstein, Vice-Principal, University Advancement, McGill University and Derek Cassoff, Managing Director, Communications, McGill University on the challenges, changes and solutions the McGill advancement team found as they navigate through the pandemic and […]
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Juin 28, 2022 | Série d'exposés du CCAE
October 2021 Written by: Richard Fisher First and foremost, the Great Return is about people, not places. It is not an event, it is a process. At no time in living memory has there been a crisis so sudden in its impact and so unpredictable in its effects and in its duration. COVID has changed […]
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Juin 28, 2022 | Série d'exposés du CCAE
Featuring an engaging interview between Brad Moore, Suzanne Ostrow, and Natalie Cook-Zywicki of the University of British Columbia The second CCAE Exposé features an engaging interview between Brad Moore, Director of Development, Annual Giving, Suzanne Ostrow, Executive Director, Donor Engagement, and Natalie Cook-Zywicki, Associate Vice-President, Alumni; Executive Director, alumni UBC, of the University of British […]
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Juin 28, 2022 | Série d'exposés du CCAE
novembre 2021
par : Richard Fisher
Parmi les outils qui composent l’arsenal universitaire, la campagne annuelle est peut-être le plus mal compris, assimilé à tort à l’appel importun à l’heure du repas qui vous félicite d’avoir gagné une croisière à un concours auquel vous n’avez jamais participé. Autrement dit, quelque chose qui vous prend totalement au dépourvu.
La principale différence est cependant que la campagne annuelle ciblant les diplômés s’inscrit dans la foulée d’une relation préexistante, continue et potentiellement à vie – une relation qui a débuté lors des activités de recrutement d’étudiants et dont les ramifications s’étendent dans la ville, sur le campus et jusqu’au cœur de l’expérience étudiante. Donc, loin d’être le début d’une relation, la campagne annuelle est un nouveau maillon dans une relation qui, déjà, a été jalonnée par des milliers de points de contact sur une longue période – et qui, espérons-nous, le sera encore par de nombreux autres.
Toutefois, cette relation fonctionne uniquement si les deux parties s’y investissent. Les partenariats à sens unique, ça n’existe pas. Écouter les donateurs est donc l’une des tâches principales du Service de la campagne annuelle. C’est pourquoi la campagne annuelle est depuis longtemps l’élément le plus réactif et le plus agile de l’ensemble des opérations de collecte de fonds. On s’aperçoit souvent tout de suite si l’initiative fonctionne ou pas, et on peut rapidement rectifier le tir. Dans le cas de la campagne annuelle, l’échéance, c’est aujourd’hui ou mieux encore, hier. Et même si les diplômés demeurent le principal public cible des activités du Service, celles-ci peuvent également s’étendre aux parents, aux amis et aux communautés internes et externes. L’Université Carleton, comme d’autres établissements, a réussi à se diversifier en se tournant vers le sociofinancement avec son site Web Future Funders [https://futurefunder.carleton.ca/], grâce auquel un même projet visant à soutenir les femmes en génie a déjà amassé 105 000 $ par rapport à un objectif cible de 5000 $!
Les programmes de dons annuels doivent être adaptables aux nouvelles technologies et aux nouvelles façons de donner – les donateurs exigent des transactions fluides, comme celles que leur offrent les grands détaillants. La prolifération des nouvelles plateformes dans les médias sociaux insuffle un regain de vie aux « journées de dons » annuelles. Ces plateformes offrent aux donateurs une expérience beaucoup plus riche et font de ces journées des événements récurrents plutôt qu’isolés. Les établissements d’enseignement canadiens ont saisi l’occasion d’assurer la continuité en associant leur marque à leurs journées de dons, comme McGill24 [https://philanthropie.mcgill.ca/toutes-les-histoires/le-defi-200-ans-200-legs] qui a amassé presque 4 millions $ en mars 2021.
L’année 2020 a été un « cygne noir » que personne n’avait vu venir, mais en 2021, de nombreuses institutions canadiennes rapportent déjà que les dons reviennent au niveau de 2019 et même les dépassent. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la COVID a fourni un nouveau point de contact, reliant les donateurs à la cause du soutien aux étudiants et mettant davantage l’accent sur la santé mentale et le bien-être des étudiants. La campagne annuelle de la UBC qui a remporté un Prix d’Excellence du CCAE [https://give.ubc.ca/projects/drive-change/] met l’accent sur les défis uniques auxquels les étudiants font face à ce moment qui marque un tournant dans l’histoire de l’humanité. Il est intéressant de noter que la pandémie constitue, pour la première fois de l’ère moderne, un problème vraiment mondial qui préoccupe les étudiants partout dans le monde.
Les plaques tectoniques bougent aussi dans d’autres directions. Des universités canadiennes, dont McMaster, rapportent un intérêt accru pour le soutien à la recherche en sciences et en santé, en particulier dans les domaines de la durabilité et de la santé mentale. De telles initiatives présentent des occasions de ratisser plus large que le traditionnel bassin de diplômés car ces projets ne sont pas nécessairement fondés sur une relation préexistante. De plus, la recherche dans des domaines importants comme les maladies cardiaques, le cancer et le diabète n’a plus besoin de présentation. Pour faciliter la tâche aux donateurs, l’Université de Toronto a créé une liste interrogeable des projets de recherche ayant besoin de financement [https://engage.utoronto.ca/site/SPageServer?pagename=donate#/search]. [Terme de recherche : research]
Concernant l’expansion de la campagne annuelle en tant que telle, certaines universités américaines s’orientent vers une approche davantage « axée sur le client », comme l’Université d’État de l’Ohio qui a créé le Ohio State Engagement Center [https://www.osu.edu/alumni/about-us/the-engagement-center.html] qui accueille les donateurs, les diplômés et les autres membres de la communauté et leur offre du soutien « à l’interne », un peu comme un service de concierge. En tant que complément à la gamme des activités tournées vers l’extérieur, cette approche hybride pourrait changer complètement la donne en ce qui a trait à l’expérience des donateurs, en particulier celle des petits donateurs.
Plus que jamais, tout bouge rapidement autour de nous. Partout au Canada, les programmes de dons annuels s’adaptent à vitesse grand V, explorant de nouvelles façons d’établir la relation avec les donateurs année après année, malgré la technologie en constante mutation. Mais la principale chose à retenir est que ce que nous faisons n’est pas fait en vase clos. Loin d’être une expérience isolée, la campagne annuelle est une partie intégrante et essentielle d’une relation pérenne entre les établissements canadiens et leurs donateurs.
Ressource associée : https://ccaecanada.org/2022/06/28/annual-giving-in-the-2020s-ccae-expose-2-interview/
Juin 28, 2022 | Série d'exposés du CCAE
Featuring an engaging & open interview between Karen Bertrand of Queen’s University and Julie Davis of Trent University. The third CCAE Exposé features an engaging interview between Karen Bertrand, Vice-Principal, Advancement at Queen’s University and Julie Davis, Vice-President, External Relations and Advancement at Trent University on the challenges, and community driven involvement in changing the […]
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Juin 28, 2022 | Série d'exposés du CCAE
décembre 2021
par : Richard Fisher
Le pouvoir des noms n’est pas anodin. La pratique de donner des noms à ce qui nous entoure remonte au début de l’ère humaine, à une époque où certains noms étaient tellement sacrés qu’on ne devait même pas les prononcer. Les noms peuvent élever et racheter, profaner et déshumaniser, libérer ou emprisonner.
Il n’est donc pas surprenant que dans nos cultures universitaires concentrées, les questions entourant les noms par lesquels nous désignons les choses ont pris un sens particulier, et ce, non seulement sur les campus, mais au-delà. Les noms sont devenus la cible des guerres culturelles qui sévissent tout autour de nous. L’Université d’Oxford a résisté aux appels au démantèlement de la statue de l'impérialiste de race blanche Cecil Rhodes (le fondateur des bourses Rhodes) en y ajoutant une plaque sur laquelle il est décrit comme « un colonialiste engagé ». Ce qu’une personne considère comme étant un « moment propice à l’apprentissage » constitue une grave insulte pour une autre.
Les universités, collèges et écoles indépendantes sont au centre de ce débat puisque les noms font partie intégrante de leur culture : les facultés, écoles, édifices, terrains de sports, équipes sportives, et même les bourses et chaires universitaires. Tous peuvent porter des noms qui risquent de ne pas résister à l’épreuve du temps. Ce qui rend les établissements d’enseignement uniques est qu’ils sont coincés entre l’instinct de maintenir une perspective institutionnelle à long terme d’un côté et les représentations d’une communauté d’étudiants et de parties prenantes externes de plus en plus conscientes de ces questions d’un autre côté. Une chose dont nous pouvons être presque certains est qu’une grande partie de la communauté sera convaincue que les établissements d’enseignement « n’ont pas bien agi », quel que soit le résultat.
Il y a cependant un côté positif au processus de changement de nom. De nombreux établissements d’enseignement canadiens ont amorcé de vastes consultations communautaires concernant les noms sur leurs campus ou au sein de leurs structures. Un des exemples récents les plus marquants est l’Université Ryerson, qui s’est engagée à changer de nom d’ici l’année universitaire 2022-2023, et qui utilise le processus de changement de nom pour engager encore plus profondément la communauté de l’Université Ryerson.
En réponse aux commentaires de leurs communautés, l’Université Queen’s a supprimé le nom de Sir John A. Macdonald et l’Université du Nouveau-Brunswick a supprimé celui de George Ludlow de leurs facultés de droit respectives. Ce que ces changements ont en commun est qu’ils avaient été exigés par des étudiants autochtones et leurs communautés depuis de nombreuses années, et que ces décisions constituent donc un puissant message d’accueil et d’inclusion.
Des réflexes similaires ont mené à des changements de noms à l’Université McGill : les équipes sportives « Redmen » sont devenues les Redbirds (pour les hommes) et les Martlets (pour les femmes). Quant au Collège St. Lawrence à Kingston, Ontario, il a changé le nom de son Centre autochtone Eagle’s Nest, qui est devenu le Centre autochtone Waasaabiidaasamose. En 2021, le district scolaire catholique de Calgary a changé le nom de l’école secondaire Bishop Grandin à l’école secondaire Our Lady of the Rockies, en raison du rôle de l’évêque Grandin dans la création du système de pensionnats autochtones. Il existe de nombreux autres exemples dans le secteur de l’éducation au Canada.
Les conséquences de ces changements pour le secteur de l’avancement institutionnel sont multiples. Les diplômés auront certainement des opinions divergentes, comme ils en auraient pour presque tous les enjeux, car ils ont l’établissement à cœur. Les donateurs, dont plusieurs sont des diplômés, ont exprimé leurs opinions individuelles concernant la question des changements de noms, mais ni les diplômés ni les donateurs n’ont d’opinions monolithiques. Leurs points de vue touchent à tout un éventail d’opinions. Les bureaux de l’avancement institutionnels eux-mêmes sont pour la plupart restés scrupuleusement indépendants, puisqu’ils ont judicieusement reconnu qu’un processus déjà complexe ne bénéficierait pas de l’ajout de questions liées au développement.
Malgré toutes les controverses entourant les questions de changements de noms, elles représentent néanmoins une occasion unique en matière d’engagement de la communauté à tous les niveaux. Cet engagement ne conduira jamais à l’unanimité, mais il générera un débat vigoureux et des délibérations réfléchies, ce qui est l’objectif même des universités.
Le point le plus important à retenir en ce moment est qu’un engagement communautaire approfondi et authentique est essentiel pour que les gens se sentent écoutés – qu’ils soient d’accord ou non avec le résultat final. D’une manière ou d’une autre, nous reviendrons sans doute sur les questions liées aux noms, aux changements de noms et aux attributions de nouveaux noms dans un avenir pas très éloigné.
Ressource associée : https://ccaecanada.org/2022/06/28/naming-names-ccae-expose-3-interview/