janvier 2022
par : Richard Fisher
Il est difficile de trouver les mots pour décrire comment la pandémie a modifié nos plans les mieux préparés. Chaque secteur de nos établissements d’enseignement a dû passer à une vitesse supérieure rien que pour se tenir à l’affût des événements, sans parler de les anticiper. L’élément sans doute le plus visible qu’a révélé la pandémie est la dépendance antérieure des services de l’avancement sur les contacts en face à face avec les donateur(-trice)s, les diplômé(e)s et les ami(e)s. Au fil des années, d’énormes quantités d’efforts ont été déployées pour amener les gens à nos campus et à nos événements, chacun d’eux accompagnés par une panoplie d’activités de communication et d’expertise en matière de planification d’événements.
Tout cela a changé avec l’arrivée de la COVID. La plupart de nos événements, et même de nos contacts individuels, se font maintenant en ligne. Malgré des prévisions désastreuses d’effondrement, le ciel n’est pas tombé, mais ce qui a disparu à jamais est l’hypothèse par défaut que seuls les contacts en personne peuvent fonctionner. Il est difficile d’imaginer un retour à un programme complet d’activités en personne, de sorte que, comme tant d’autres choses dans la période post-COVID, l’avenir est résolument hybride. Mais une question demeure : comment pouvons-nous conserver le meilleur des deux mondes dans cet avenir hybride?
Heureusement, la majeure partie de nos activités de communication se faisait en ligne depuis longtemps. En fait, la vaste majorité des points de contact avec les diplômé(e)s et les donateur(-trice)s est numérique, et ce, depuis des années. Pour les services des communications, la pandémie a donc nécessité une intensification et un élargissement de ces activités plutôt qu’une conversion soudaine. De bien des façons, la COVID a forcé les services de l’avancement à considérer la communication numérique comme étant un outil très efficace et efficient en soi et pas uniquement comme un multiplicateur permettant de contrôler la participation. Nous avons également découvert que plusieurs membres de notre clientèle – y compris certains donateurs et certaines donatrices de grande valeur – préfèrent l’approche numérique pour son efficacité et sa commodité.
Les bureaux des services aux diplômé(e)s en particulier ont acquis une grande expertise en matière d’établissement de communautés virtuelles. Les réseaux de diplômé(e)s sont très bien placés pour accueillir une grande variété de membres, précisément parce que le seul obstacle à l’accès est d’être diplômé(e) de l’université. Steve Kennedy, directeur du marketing et des communications pour alumni UBC, a signalé un changement significatif au sein des communautés en ligne : « Nous avons vu une intensification importante de l’activité, notamment dans les « histoires » sur Instagram et sur LinkedIn. Il n’est donc pas surprenant que les contenus plus légers soient devenus très populaires, mais ils doivent tout de même être intelligents, sans être institutionnels. » Naturellement, ces réseaux exigent un niveau d‘entretien plus élevé pour maintenir l’intérêt des communautés de diplômé(e)s. Les médias sociaux ne sont pas « gratuits » et ne l’ont jamais été.
De plus en plus, on considère maintenant les sites Web des services de l’avancement comme étant des moteurs d’engagement dynamiques plutôt que des réceptacles « d’histoires de réussites ». Le sujet de discussion le plus important relatif aux sites Web n’est pas la couleur ou la taille des boutons, mais ce que les services de l’avancement peuvent faire pour mobiliser numériquement leurs communautés.
Finalement, il est indéniable que tous les services des communications accueillent favorablement le fait qu’il n’est plus nécessaire de consacrer une grande partie de leur temps à parler de la COVID. Et sur ce point, nous sommes tous d’accord.
Ressource associée: https://ccaecanada.org/2022/06/28/re-discovering-the-digital-advantage-ccae-expose-4-interview/