Vingt-cinq années de soutien à l’avancement institutionnel : les bourses TD Assurance Meloche Monnex

par : Janet Gottlieb Sailian

Un partenariat historique

Depuis un quart de siècle, la profession de l’avancement institutionnel ainsi que 62 nouveaux professionnels et les établissements d’enseignement dans lesquels ils ont fait un stage d’une année ont grandement bénéficié des bourses TD Assurance Meloche Monnex en avancement institutionnel. Créées en 1998, financées par Meloche Monnex et le Groupe Financier Banque TD, et administrées par le CCAE, ces bourses ont popularisé et renforcé une profession unique qui sous-tend le soutien à l’éducation au Canada.

Comme des ondes à la surface d’un étang, les bourses TD Assurance Meloche Monnex en avancement institutionnel se sont déployées pour toucher des établissements partout au pays, reflétant et rehaussant ainsi la portée et la sophistication de l’avancement institutionnel. Chaque année, les bourses offrent à deux professionnels de la relève la chance exceptionnelle d’acquérir une expérience pratique dans au moins deux domaines importants de l’avancement institutionnel, dont les services de l’avancement, les relations avec les diplômés, le développement et les communications-marketing.

« Le programme de bourses TD Assurance Meloche Monnex est extrêmement profitable », explique Tom Meadus, directeur de l’avancement au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick et mentor de la lauréate 2020-2021, Miruna Timotin.

Tom Meadus

« Bien qu’elles soient enrichissantes et offrent d’innombrables possibilités, les carrières en avancement demeurent un segment professionnel caché, qui exigent des efforts particuliers pour sensibiliser et attirer les nouveaux talents. Le programme de bourses TDAMM continue à remplir ce rôle, soit d’attirer de nouvelles personnes dans le domaine. »

Dans le cadre d’un programme antérieur offert de 1991 à 1998, la Fondation McConnell offrait cinq bourses en avancement institutionnel par année, chacune d’une valeur de 25 000 $, qui ont permis d’appuyer 35 boursières et boursiers sur une période de sept ans. La nécessité et les avantages étaient évidents, tant pour les nouveaux professionnels que pour les universités, collèges, écoles et instituts dans lesquels ils ont découvert l’avancement institutionnel et ont contribué à la profession.

Au cours des prochaines décennies, de 1998 à 2008, TD Assurance Meloche Monnex a pris le relais pour financer trois bourses par année, d’une valeur de 25 000 $ chacune. À partir de 2009, TDAMM a augmenté la valeur des bourses à 37 500 $ chacune, qui sont remises à deux personnes par année.

Au terme de leur année de stage, chaque lauréate ou lauréat d’une bourse TDAMM présente ses réalisations, ses nouvelles relations et les leçons apprises lors du Congrès national du CCAE. La satisfaction professionnelle et la gratitude personnelle envers leurs mentors se lisent sur les visages des lauréates et lauréats, et démontrent la valeur en matière de développement de carrière et de changement de vie qu’apportent ces bourses extraordinaires.

Le CCAE est profondément reconnaissant envers TD Assurance Meloche Monnex pour son partenariat continu et son soutien envers ces bourses qui contribuent à faire de l’avancement une profession axée sur la bienveillance et le renforcement des capacités.

Votre parcours de carrière commence ici

Alors qu’il était étudiant du premier cycle à l’Université de la Saskatchewan en 1998, Julian Demkiw n’avait pas envisagé de faire carrière dans le domaine de l’avancement institutionnel. Il avait étudié en génie, et il a accepté l’offre de soumettre une candidature aux bourses TDAMM dans le but de diversifier ses compétences.

« [L’avancement] ne faisait pas du tout partie de mes options. Je ne savais même pas qu’il était possible de travailler pour une université sans être professeur, se remémore Julian. La bourse TD m’a ouvert les yeux à la possibilité de faire carrière dans le domaine de l’enseignement supérieur et je ne l’ai jamais regretté. »

En tant qu’un des trois premiers lauréats d’une bourse TDAMM, Julien explique :

Julian Demkiw« Dans mon travail, je me concentrais particulièrement sur les “jeunes diplômés” et j’avais pour tâche de tenter de mobiliser les plus récents diplômés. Cela me convenait bien puisque j’étais moi-même dans cette situation. La partie la plus intéressante était d’avoir l’occasion de visiter d’autres établissements pour voir leur façon de travailler. J’ai été exposé à l’enseignement supérieur partout au pays et j’ai vraiment pu comprendre comment les différents établissements d’enseignement étaient organisés. »

Quelles ont été les leçons apprises les plus importantes? « Ce qui m’est vraiment resté, c’est l’importance d’établir des relations. J’ai également appris l’importance de “sortir de sa peau”, que cela désigne votre bureau, votre rôle ou votre université. »

À ce jour, la carrière de Julian s’est entièrement déroulée à l’Université de la Saskatchewan, où il a fait son premier stage comme boursier en 1999-2000. Il fait remarquer qu’en 2023, « cette bourse sera remise à des lauréats qui n’étaient pas encore nés lorsque j’ai fait mon stage! »

Il a commencé sa carrière à titre de responsable des relations avec les diplômés et du développement, a par la suite été nommé coordonnateur des relations avec les diplômés, puis responsable du développement, et pendant dix ans, il a été chef de cabinet pour trois recteurs successifs de l’Université de la Saskatchewan. Il a par la suite conçu un nouveau rôle pour lui-même, soit celui de stratège principal.

« Plus récemment, j’ai été nommé secrétaire de l’Université et chef de la gouvernance. Dans ce rôle, je suis responsable de nos trois organes directeurs, des politiques institutionnelles ainsi que des cérémonies et protocoles de l’établissement. » Julian termine également un doctorat en administration de l’éducation dans le cadre duquel il se concentre sur la gouvernance des universités.

Les bourses TDAMM créent souvent un intérêt de carrière continu pour la philanthropie et la mobilisation de la collectivité, que ce soit dans les établissements d’enseignement, le domaine des arts, les collectivités ou les soins de santé.

Fortes de vingt-cinq ans et toujours en pleine croissance

Athena Kreiner, lauréate TDAMM à l’Université du Nouveau-Brunswick au cours de la première année de remise des bourses en 1999-2000, a connu un parcours de carrière ascendant en avancement de l’éducation, des sciences de la santé et des collectivités. En septembre 2022, elle a accepté un nouveau poste en tant que directrice générale de la Thunder Bay Community Foundation.

« D’un point de vue professionnel, je ne pense pas que je serais où je suis aujourd’hui si je n’avais pas obtenu la bourse TD Meloche Monnex en 1999. En tant que nouvelle diplômée universitaire en kinésiologie, je n’avais aucune connaissance ni aucun intérêt pour le secteur à but non lucratif et de l’avancement. En raison de mon engagement avec le Bureau des diplômés pendant mes études, j’ai été choisie pour présenter une candidature au programme de bourse. »

L’année de stage d’Athéna a été intense et trépidante, survenant pendant les célébrations du millénaire sur le campus de l’UNB, auxquelles ont participé 3000 diplômés, soit un nombre record. En tant que coordonnatrice des réunions de petits groupes, elle a travaillé avec des groupes de diplômés individuels afin d’organiser et de coordonner les événements prévus au cours des quatre jours de la Fête de la rentrée 2000. « Au total, nous avons tenu 106 réunions de petits groupes! J’ai coordonné chacune d’elles », se rappelle-t-elle avec fierté.

Après son stage, Athena a travaillé dans le domaine des relations des diplômés à l’UNB pendant trois ans, puis, lorsque sa famille est déménagée à Thunder Bay, en Ontario, elle a travaillé dans le secteur des relations avec les diplômés à l’Université Lakehead pendant quatre ans. Dans le cadre de sa carrière au sein de la Thunder Bay Regional Health Sciences Foundation, qui a commencé en 2007, elle a évolué vers le domaine des campagnes annuelles pour finalement occuper le poste de directrice des campagnes annuelles pendant 10 ans.

Constate Athena,

« La reddition de comptes et la transparence sont très importantes dans le secteur de l’avancement de nos jours ... Savoir communiquer avec les donateurs et leur montrer les manières dont leurs dons généreux enrichissent les vies des gens dans notre collectivité et leur sont profitables est extrêmement important. »

Elle est reconnaissante envers ses mentors, Bob Skillen et Ruth Henry-Dickinson, de l’avoir orientée vers une carrière fructueuse en avancement au cours de son stage comme lauréate d’une bourse TDAMM. « Ils ont joué un rôle clé en m’offrant la meilleure expérience pendant mon premier véritable emploi d’adulte et m’ont montré ce qu’était un milieu de travail sain. Ils ont démontré l’importance d’établir des relations et de les maintenir, d’agir avec professionnalisme et de posséder les connaissances et la confiance nécessaires pour effectuer son travail. »

Faire progresser l’enseignement médical

Jenna Kirker a mis à profit son expérience comme boursière TDAMM 2019-2020 à l’Université Lakehead dans son poste actuel de coordonnatrice de l’avancement à l’Université de l’École de médecine du nord de l’Ontario, la toute nouvelle université médicale du Canada et la seule école de médecine indépendante au pays.

« La bourse TDAMM a permis de solidifier ma passion pour une carrière dans le domaine de l’avancement », explique Jenna. « Ma participation au programme d’appelante étudiante m’a permis d’acquérir une expérience pratique du type de travail effectué en avancement et des répercussions que celui-ci avait pour la réussite d’une organisation. Des relations avec les donateurs aux communications, et de la planification d’événements aux relations avec les diplômés, j’ai acquis un ensemble de compétences précieuses qui m’ont aidé dans ma carrière professionnelle. »

Son année de stage a inclus de nombreux points forts de même que les incidences d’un virus notoire. « De l’organisation d’événements à Ottawa et Vancouver, à la planification d’une fête de la rentrée en mode virtuel et les effets imprévus de la COVID-19, mon expérience a été aussi diversifiée qu’elle a été amusante. »

Les leçons apprises par Jenna incluent : « L’une des choses les plus importantes que j’ai retenues, c’est que parfois, même les plans les mieux formulés peuvent produire un immense succès ou un échec total. La flexibilité, l’adaptabilité et avoir en tout temps une trousse de secours sous la main sont des armes que je garde dans mon arsenal. »

Jenna est reconnaissante envers son mentor, Mark Tillbury (directeur, Campagnes annuelles et Mobilisation des diplômés, Avancement universitaire, Université Lakehead) pour son « professionnalisme, son dévouement et son travail acharné » qui sont à l’origine de son zèle pour l’avancement institutionnel. « Le fait d’avoir une voix et de contribuer à la réussite en tant que membre d’une équipe est quelque chose qui restera toujours avec moi. »

Diversifier l’avancement institutionnel

Anne-Marie Aguilar a occupé de nombreux rôles à l’Université de l’Alberta depuis son stage comme boursière TDAMM en 2017-2018, où elle a commencé en tant que coordonnatrice des services après-don au Bureau de l’avancement.

« J’ai organisé et lancé avec succès le programme de services après-don ThankView, et j’ai géré le programme pendant deux ans, raconte Anne-Marie. En 2020, j’ai terminé un détachement à titre de coordonnatrice des communications à la Faculté de médecine physique et de réhabilitation de l’Université de l’Alberta. Je suis ensuite passée au rôle de partenaire, Communications et marketing, pour la Faculté de génie. »

Annie AguilarPendant son stage comme boursière TDAMM, Anne-Marie a centré ses efforts sur l’élaboration d’un plan de mobilisation des diplômé(e)s appelé GOLD (Grads of the Last Decade). Sa mentor pendant son stage comme boursière, Lynn Hruczkowski, conseillère principale, Relations avec les diplômé(e)s et Développement à l’Université de l’Alberta, dit d’elle : « Son travail avec les collègues des relations avec les diplômé(e)s, la campagne annuelle, les communications stratégiques et marketing, les services de l’information et le soutien financier aux étudiantes et étudiants ont eu une incidence remarquable sur la sensibilisation accrue sur le campus de l’impact des programmes de relations avec les donateurs », explique Lynn.

Après son stage comme boursière, Anne-Marie a terminé une maîtrise en communication et en technologie à l’Université de l’Alberta. « Mes recherches portaient sur l’équité, la diversité, l’inclusion et la décolonisation dans les communications des organismes sans but lucratif et dans les services de l’avancement. Le stage comme boursière TDAMM a inspiré mon mémoire de maîtrise. »

Elle est également reconnaissante envers le programme de bourse de lui avoir donné « la confiance nécessaire pour réorganiser les pratiques en matière de services après-don de l’université. ThankView est maintenant utilisé pour envoyer des messages personnels aux donatrices et donateurs ainsi que pour l’envoi de rapports sur le fonds de dotation. »

À propos de sa mentore, Anne-Marie dit : « Lynn m’a encouragée à me poser des défis et m’a appris tant de choses concernant l’importance d’établir et de maintenir des relations dans le secteur des organismes sans but lucratif et de l’avancement. Je lui serai toujours reconnaissante pour son leadership, son mentorat et son soutien. »

Lynn connaissait déjà bien l’attitude proactive et les compétences de sa nouvelle boursière.

« Anne-Marie occupait un poste contractuel à titre de coordonnatrice des services après-don. Elle a continuellement fait preuve d’un désir d’en savoir plus sur l’avancement, les communications et les relations avec les donatrices et donateurs. Sa personnalité attachante et son talent pour la communication interpersonnelle et écrite l’ont aidée à rehausser nos programmes de relations avec les donatrices et donateurs. »

Lynn HruczkowskiLe soutien de la bourse TDAMM a été irremplaçable, fait remarquer Lynn. « Les bourses ont joué un rôle crucial dans le perfectionnement de nouveaux professionnels en avancement institutionnel. De notre point de vue, si ce n’avait pas été du soutien de la TD, nous n’aurions pas eu les ressources financières pour garder une jeune professionnelle de talent. »

 

La valeur des partenariats

Miruna Timotin« L’expérience que j’ai acquise en travaillant comme boursière TDAMM au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (en 2020-2021) m’a préparée pour le poste que j’occupe actuellement », indique Miruna Timotin, qui est aujourd’hui la coordonnatrice des partenariats et des communications à la Faculté de génie de l’Université du Nouveau-Brunswick. « Cela m’a donné les connaissances et la confiance pour travailler dans le domaine et continuer de renforcer mes compétences. »

Son année de bourse a été très occupée et productive, comme le décrit son mentor au CCNB, Tom Meadus. « Elle a étudié et élaboré un modèle de mobilisation des diplômé(e)s qui fournissait un pointage et un mappage quantifiables, incluant des plans d’action et une segmentation stratégique de nos diplômé(e)s. Elle a étudié et proposé un modèle de collecte de dons d'étudiants et d’étudiants au CCNB et a travaillé à en faire la promotion auprès du corps étudiant. Finalement, elle a facilité la recherche, les propositions, l’acquisition et la mise en œuvre d’un nouveau système de gestion de la relation avec les donatrices et donateurs pour le CCNB à l’avance d’une campagne importante. »

La principale leçon apprise par Miruna pendant son stage comme boursière :

« Ça prend un village pour élaborer et terminer un projet, et il très important de faire de bonnes recherches et d’avoir une équipe solidaire. » À propos de la valeur générale du programme de bourses TDAMM, elle dit : « Il est très avantageux d’avoir des employés mieux préparés du point de vue professionnel. Grâce à ces bourses, le CCAE et la TD garantissent la création de nombreuses nouvelles générations de professionnels compétents. »

Le recrutement d’une candidate ou d’un candidat à la bourse qui était aussi un membre du corps étudiant ou un(e) diplômé(e) était un objectif important pour le CCNB, explique Tom Meadus. Il offre les conseils suivants : « Établissez des objectifs tangibles pour le lauréat ou la lauréate avec des projets précis pour que vous puissiez faire un suivi et une gestion. Cela lui permettra non seulement d’obtenir le plus d’avantages, mais fournira également une expérience commercialisable bien définie et augmentera les chances qu’il ou elle continue de travailler dans le domaine. »

Selon Lynn Hruczkowski de l’Université de l’Alberta : « Recherchez une personne qui est débrouillarde. Notre lauréate était une nouvelle diplômée possédant beaucoup d’énergie et d’enthousiasme, ainsi qu’un vif intérêt à faire une différence. Elle excellait en particulier dans les domaines de la conception et la rédaction de rapports, et l’établissement de liens avec les lauréates et lauréats de bourses aux étudiantes et étudiants. »

Établir et maintenir la profession de l’avancement

Selon les mentor€s et lauréat(e)s antérieur(e)s, les principaux avantages des bourses TDAMM sont l’apport de nouveaux visages et de nouvelles idées au domaine de l’avancement, et la formation de futurs professionnels. Il s’agit d’une formule gagnante qui a permis à 62 diplômé(e)s d’établissements d’enseignement canadiens de se lancer dans des carrières enrichissantes. Les bourses TDAMM ont fait connaître, ont démontré et ont accru la valeur de l’avancement institutionnel dans l’ensemble du pays.

« Au fil des ans, la TD a créé un réseau de lauréates et lauréats qui ont chacun créé leur propre réseau, ce qui leur a permis d’attirer d’autres personnes dans le domaine », explique Julian Demkiw lauréat d’une bourse TDAMM en 1999-2000. « Ce programme produit un impact durable dans les organisations et chez les personnes qui y participent. »

Selon Jenna Kirker, lauréate d’une bourse TDAMM en 2019-2020 : « Lorsque l’occasion de décrocher une bourse s’est présentée, j’étais emballée d’en apprendre davantage concernant les différents domaines de la philanthropie et de l’avancement. Le fait de donner aux professionnels de l’avancement à l’avenir prometteur une occasion de travailler dans un domaine qui les passionne, tout en leur donnant accès aux ressources du CCAE, est une merveilleuse façon de favoriser la croissance du domaine. »

Anne-Marie Aguilar, lauréate en 2017, ajoute : « Comme les établissements d’enseignement postsecondaires nord-américains dépendent de plus en plus des secteurs à but non lucratif et de l’avancement, il est plus important que jamais que les jeunes professionnels aient l’occasion d’acquérir de l’expérience et de la confiance tôt dans leurs carrières. »

Pour sa part, Athena Kreiner, qui fut parmi les premières lauréates d’une bourse TDAMM, renchérit :

« Je voudrais remercier TD Meloche Monnex pour leur vision et la mise en œuvre de ce programme, ainsi que pour leur soutien continu de cette bourse depuis les 25 dernières années! Ils ont apporté une contribution financière considérable et ont fait preuve de responsabilité sociale et de leadership en matière de promotion du secteur de l’avancement institutionnel partout au Canada. Leur incidence est inestimable. »

En tant que mentor, Lynn Hruczkowski nous explique : « Je connais plusieurs lauréates et lauréats des bourses TDAMM qui, au fil des ans, ont continué à travailler et à exceller dans la profession de l’avancement institutionnel. Ce corps de lauréates et lauréats a été un bienfait pour notre profession. »

Le président et directeur général du CCAE, Mark Hazlett, remercie TD Assurance Meloche Monnex pour les répercussions enrichissantes sur le domaine de l’avancement d’un quart de siècle de soutien aux bourses TDAMM.

« La TD a fait un investissement dans le présent et le futur de l’avancement qui continue de renforcer notre profession croissante et toujours plus diversifiée. La force de l’avancement institutionnel permet de renforcer l’éducation partout au pays. Au nom de l’ensemble des membres du CCAE, nous remercions sincèrement notre partenaire national estimé, TD Assurance, pour leur soutien au programme de bourses depuis 25 ans. »

Ressources associées :
Archives des Boursiers du TDAMM

Gestion des talents en avancement

Mark Seymour et Tania John Pihl, Université de Toronto

L’équipe de la gestion des talents en avancement institutionnel de l’Université de Toronto appuie la réussite professionnelle du personnel de l’avancement à l’échelle de l’université grâce à la socialisation organisationnelle et à une orientation quant à sa culture et à ses valeurs, au perfectionnement professionnel visant à renforcer les aptitudes et compétences essentielles et au soutien des aspirations professionnelles dans le domaine de l’avancement.

Cette séance offrira une vue d’ensemble des programmes de gestion des talents à l’Université de Toronto ainsi que des tendances actuelles dans le domaine, et fournira aux participants des stratégies adaptables visant à appuyer les objectifs organisationnels actuels et futurs en faisant valoir les talents.

L'importance des établissements d'enseignement pendant la pandémie, leur caractère durable et leur leadership

Conversation autour d’un feu de camp avec le très honorable David Johnston et Derek Cassoff

À l'assemblée générale annuelle du CCAE 2020, le 4 juin 2020, le très honorable David Johnston, CC, gouverneur général du Canada, 2010-2017, et président de la Fondation Rideau Hall aux côtés de Derek Cassoff, président du conseil d'administration du CCAE et directeur général Communications, Université McGill, a tenu une conversation importante sur «L’importance des établissements d’enseignement en ces temps de pandémie, leur caractère durable et leur leadership».

 

Recrutement, engagement et reconnaissance des talents en avancement institutionnel : Pratiques exemplaires mises en place par trois grandes universités

le mars 2020
Avec: Université McGill, Université de la Colombie-Britannique & Université de Toronto

par : Janet Gottlieb Sailian

Le CCAE a récemment interviewé trois directrices travaillant dans le domaine en pleine expansion de la gestion des talents en avancement institutionnel pour savoir quelles sont leurs stratégies, innovations et pratiques exemplaires en la matière. Même si les petits établissements innovent également pour attirer, retenir et féliciter leur personnel d’avancement, les grands établissements à facultés multiples – de par leurs importantes ressources en personnel – sont des chefs de file à cet égard.

En cette époque d’intense compétition pour les meilleurs talents, prenez note de ces idées et adaptez-les à la gestion de vos ressources humaines en avancement institutionnel.

Pour avoir bien voulu partager leur temps, leurs réflexions et leurs stratégies, le CCAE remercie :
Irene Hensel, Directrice, Ressources humaines | Développement et engagement des diplômés, Université de la Colombie-Britannique
Tania John Pihl, Directrice associée, Gestion des talents en avancement, Université de Toronto
Melina Tondino, Directrice, Ressources humaines et gestion des talents, Université McGill


Quelles pratiques exemplaires appliquez-vous à l’heure actuelle en matière de recrutement et d’intégration des talents?

Tania John Pihl

  1. Notre équipe envoie à tous les nouveaux membres du personnel d’avancement un courriel de bienvenue qui les informe de ce que nous faisons et du soutien que nous pouvons leur offrir. Nous leur communiquons un lien donnant accès à d’importantes informations d’intégration affichées sur notre site SharePoint Advancement College.
  2. Nous avons le Buddy Program, un programme de mentorat qui, dans le but de faciliter leur acclimatation, jumelle pour une période de trois mois les nouveaux membres du personnel d’avancement avec des professionnels expérimentés dans le domaine.
  3. Nous avons aussi le programme « The U of T Advancement College», notre programme interne de perfectionnement professionnel destiné à tous les membres du personnel d’avancement. Son slogan : « Travailler avec les meilleurs, apprendre des meilleurs ». Les sessions offertes de septembre à juin portent sur la collecte de dons importants et exceptionnels, les relations avec les diplômés, les communications-marketing et le perfectionnement professionnel personnel.

Irene Hensel

  1. Le Bureau du développement et de l’engagement des diplômés a élaboré un plan de ressources humaines (People Plan) axé sur le recrutement, l’encadrement et le développement organisationnel. Nous misons sur la technologie pour inciter les talents potentiels de l’extérieur de l’Université à interagir avec nous via des plateformes comme LinkedIn.
  2. Les objectifs en matière de gestion des talents figurent haut sur la liste des priorités de notre plan stratégique. L’UBC est en train de définir ses valeurs et principes directeurs et de relier les comportements attendus à ces valeurs dans un modèle axé sur les compétences.
  3. Dans notre structure centralisée/décentralisée, toutes les offres d’emploi et candidatures passent par le Bureau central du développement et de l’engagement des diplômés. Nous veillons à ce que l’expérience soit positive pour tous les candidats et leur présentons notre structure ainsi que les autres possibilités offertes à la UBC.
  4. Nous faisons la promotion de l’image de marque de l’Université en tant que milieu de travail et de culture exceptionnel ainsi que de sa mission : avoir un impact sur la société via la recherche et le rayonnement.

Melina Tondino

  1. Nous avons intégré nos principales valeurs institutionnelles dans tous nos efforts de gestion des talents et modifié nos pratiques de recrutement et de gestion du rendement pour les harmoniser avec ces valeurs : responsabilité, adaptabilité, intégrité et collaboration.
  2. McGill est la seule université canadienne à faire partie d’un consortium établi aux États-Unis qui utilise l’outil de sondage Q12 de la firme Gallup pour évaluer l'engagement des employés. Nous menons cette enquête chaque année depuis deux ans afin de préciser les secteurs où nous devons accroître l’engagement, et cela s’est avéré très utile.
  3. Le Clifton StrengthsFinder est un outil d’évaluation que nous trouvons utile. Il permet de déterminer les forces des équipes et des individus et de les mettre en lien avec une stratégie globale de développement des forces.
Quelles innovations avez-vous développées en matière d’engagement et de reconnaissance des employés?

Tania John Pihl

  1. Nous offrons du perfectionnement professionnel basé sur les principales fonctions (agents des dons majeurs, agents des dons annuels exemplaires, etc.) avec formation spécifique au poste. Nouveauté cette année pour les gestionnaires en avancement : un volet « leadership » appuie le développement de leur potentiel de leadership à toutes les étapes de leur carrière.
  2. Décernés par les collègues, les prix Bravo en avancement reconnaissent les contributions des membres du personnel d’avancement qui vont au-delà de leurs responsabilités courantes et offrent un soutien extraordinaire à leurs collègues du domaine. Les lauréats reçoivent un certificat et une lettre de notre vice-recteur, une carte-cadeau de 50 $ et la reconnaissance de la communauté de l’avancement.
  3. Nous offrons deux prix de leadership en avancement :
    1. Prix du leader prometteur – décerné à une personne en début de carrière qui fait preuve d’un grand potentiel en leadership.
    2. Prix du leader distingué – décerné à un professionnel qui possède une solide expérience en avancement et qui a constamment fait preuve d’un leadership exemplaire. Modèle reconnu et exemplaire, cette personne motive ses équipes à atteindre des résultats exceptionnels par son expertise et son leadership.

Irene Hensel

  1. Notre programme de développement du leadership aide les membres du personnel d’avancement à se préparer à leur premier rôle de gestionnaire et à exercer des fonctions de leadership dans l’avenir.
  2. La main-d’œuvre évolue et nous créons de nouveaux postes, planifions la croissance et investissons dans le perfectionnement du personnel. Nous sommes en train d’élaborer à l’interne un tout nouveau programme de formation en collecte de fonds basé sur une méthode d'apprentissage mixte.
  3. Notre objectif est de préparer les gens au changement plus rapidement, d’accélérer leur apprentissage et leur état de préparation.

Melina Tondino

  1. Nos programmes de reconnaissance reposent sur des valeurs. Il est très important de reconnaître un accomplissement ou un événement dans la semaine qui suit sa réalisation. Nous examinons les plateformes basées sur des applications pour la reconnaissance par les pairs.
  2. L’initiative My Healthy Workplace de McGill est axée sur la durabilité, la santé mentale et le bien-être physique.
  3. Le nombre de postes de directeur du développement disponibles est limité. Nous travaillons à multiplier les options pour les cadres supérieurs, pas seulement des postes de responsables d’équipe. Les postes de professionnel de niveau débutant peuvent familiariser le personnel nouvellement embauché avec les nombreux aspects de l’avancement institutionnel et leur indiquer sur quoi se concentrer.
À quels défis faites-vous face au plan générationnel et quelles stratégies et tactiques utilisez-vous pour développer de nouveaux talents?

Tania John Pihl

  1. L’équipe de gestion des talents en avancement parraine deux étudiants du programme de stages en avancement du CASE et un diplômé universitaire participant au programme de résidence en collecte de fonds du CASE. Grâce à ces programmes, nous disposons de trois jeunes étudiants (ou récents diplômés) intéressés à se joindre à nos équipes pour huit semaines ou un an. C’est une excellente façon de familiariser les jeunes talents avec l’avancement institutionnel.
  2. Nouveauté cette année : nous communiquons avec tous les étudiants qui travaillent en avancement (ceux qui font de la sollicitation téléphonique, les ambassadeurs étudiants, les agents d’engagement étudiants, les étudiants en alternance travail-études, etc.) pour les inviter à une séance sur les carrières en avancement. Notre objectif est de leur permettre d’envisager la possibilité de travailler dans ce domaine après l’obtention de leur diplôme.

Irene Hensel

  1. Retenir le personnel est un défi pour tous ceux qui travaillent en collecte de fonds, que ce soit dans le milieu de l’éducation, des soins de santé ou des arts. Il faut ajouter à cela le fait que l’avancement institutionnel n’est pas encore un cheminement de carrière très connu.
  2. Les jeunes générations en particulier veulent que ces valeurs soient intégrées à leur travail. Elles veulent acquérir de nouvelles compétences et se développer. Nous avons beaucoup investi dans le développement organisationnel pour que cela soit possible.

Melina Tondino

  1. Nous avons découvert que le facteur qui incite les gens à rester (ou, vraisemblablement, à quitter) est généralement leur superviseur immédiat. Cette relation est cruciale pour la satisfaction du personnel, son engagement et son rendement. Voilà pourquoi la formation des gestionnaires est essentielle.
  2. Nous avons entrepris un projet pilote pour explorer des façons d’assouplir les modalités de travail. C’est assurément une priorité pour les jeunes générations.
  3. Les millénariaux veulent que leurs supérieurs leur offrent de l’encadrement, tant dans leur emploi actuel que dans leur cheminement de carrière. Les gens veulent des occasions de gravir les échelons, d’être mentors auprès des autres et de s’attaquer à des projets nouveaux et stimulants.
  4. L’avancement en tant que carrière doit devenir un champ d'études à part entière pour correspondre aux paramètres universitaires. Des parcours professionnels clairement définis sont essentiels pour attirer davantage de jeunes professionnels vers l’avancement institutionnel.

Faire carrière en avancement institutionnel : Conseils de pros

mars 2021

par : Janet Gottlieb Sailian

Deux associations professionnelles globales représentent le secteur de l’avancement de l’éducation en Amérique du Nord : le CASE (Council for Advancement and Support of Education) aux États-Unis depuis 1974 et le CCAE (Conseil canadien pour l’avancement de l’éducation) au Canada depuis 1993. Et pourtant, en dehors du milieu académique, l’avancement est une carrière qui demeure largement invisible.

En 1985, James L. Fisher, président émérite du CASE (1978-1986), avait un rêve pour la profession de l’avancement : elle deviendra « si bonne, honorable et importante que les enfants rêveront d’être professionnels de l’avancement quand ils seront grands. »*

Sommes-nous rendus là? Depuis 1998, des programmes comme celui des prestigieuses bourses TD Assurance en avancement institutionnel du CCAE ont contribué à mieux faire connaître les prometteuses perspectives de carrière qu’offre l’avancement ainsi que les avantages pour le domaine d’un accroissement du professionnalisme et de la spécialisation.

Lors d’entrevues menées au début de 2021, quatre leaders chevronnés du domaine ont révélé que lorsqu’ils étaient jeunes, ils ne pouvaient rêver d’un travail dont ils ignoraient l’existence même : faire progresser le secteur de l’éducation par les relations avec les diplômés, les communications marketing, le développement ou les autres spécialités de l’avancement (incluant les services de promotion institutionnelle et les relations gouvernementales).

Alors, comment ces leaders de l’avancement ont-ils fait pour mener de florissantes carrières s’étendant sur un quart de siècle ou plus? Quels conseils et points de vue souhaitent-ils communiquer à leurs collègues en milieu ou début de carrière? Poursuivez votre lecture pour un aperçu de leurs précieuses observations.

Le CCAE offre ses sincères remerciements aux personnes qui suivent pour le temps et la réflexion qu’elles ont accordés à nos questions (réponses révisées et condensées) :

Natalie Cook-Zywicki, directrice générale de l’Association des diplômés et vice-rectrice associée, relations avec les diplômés, Université de la Colombie-Britannique
Mme Cook-Zywicki a précédemment travaillé aux universités McMaster et Brock.

Tracy MacLeod, CFRE, agente principale d’avancement, Université Laurentienne, et membre du conseil d’administration du CCAE.
Mme MacLeod a précédemment travaillé à l’Université Queen’s (campagne annuelle) et à l’Université Nipissing (relations avec les diplômés et développement)

Jeff Todd, ancien président du CCAE, président et chef de la direction, UNM Foundation (Université du Nouveau-Mexique).
M. Todd a précédemment été vice-recteur associé / directeur général, alumniUBC, Université de la Colombie-Britannique, et directeur, relations avec les diplômés / directeur général, association des diplômés, Université d’État de l’Oregon

Susan Wright, directrice, service après-don, Université McMaster

Qu’auriez-vous souhaité savoir au sujet de l’avancement au début de votre carrière? Qu’auriez-vous fait différemment?
Natalie : J’ai progressé dans ma carrière sans personne pour me tracer la voie, sans avoir une idée claire de ce que je voulais réaliser. Chaque fois que j’acceptais un nouvel emploi, de nouvelles responsabilités, je devais définir la marche à suivre. J’aurais dû établir plus tôt des liens avec d’autres au lieu de chercher à « réinventer la roue ».

Tracy : Ce que j’aurais aimé savoir, c’est qu’une carrière en avancement peut s’avérer incroyablement gratifiante. Comme la plupart des gens, je suis arrivée à l’avancement par hasard. J’ai eu la chance de trouver un emploi sur le campus de l’Université Laurentienne : appeler les diplômés pour solliciter leurs dons. J’ai eu l’occasion de me familiariser avec l’ensemble des services et des soutiens accessibles à tous les étudiants, des services auxquels je n’ai pas nécessairement eu recours quand j’étais étudiante.

Jeff : Au départ, je ne savais pas que l’avancement offrait une telle profusion de possibilités. J’ignorais aussi à quel point c’est un privilège et une grande satisfaction de travailler à stimuler l’implication de nos partenaires et à accroître le soutien pour l’éducation supérieure. Il y a aussi les merveilleuses relations qui s’établissent avec les donateurs, les diplômés, les professeurs, le personnel et les étudiants et qui évoluent de façon tellement significative.

Susan : Je ne changerais rien! J’étais totalement néophyte lors de mon initiation au monde de l’avancement en 1995. Dans mon premier travail à McMaster, je devais coordonner les sections de l’association des diplômés – et je n’avais aucune idée de ce qu’étaient ces sections! Ces premières années restent un souvenir très cher à mon cœur.

Qui sont les principaux alliés ou partenaires pour les professionnels de l’avancement en début ou milieu de carrière?
Natalie : Je crois que le CCAE a joué un rôle déterminant dans la création de la communauté canadienne de l’avancement et d’un réseau de collègues typiquement canadien. J’espère que les jeunes qui entrent dans la profession savent maintenant que c’est une profession à part entière et respectée. Nous tenons pour acquis tellement de services professionnels dont nous disposons désormais.

Tracy : Il est très important d’avoir un collègue/confident en dehors du milieu de travail, une personne que vous pouvez appeler pour une séance de réflexion ou de confrontation d’idées, une personne qui vous met au défi de penser différemment. J’ai développé par l’entremise du CCAE des réseaux et des liens qui se sont avérés inestimables tout au long de mon cheminement professionnel.

Jeff : Six catégories de partenaires clés me viennent à l’esprit : les leaders et gestionnaires de l’avancement dans votre école ou université, les pairs et collègues avec lesquels vous travaillez, les dirigeants bénévoles qui ont les compétences, l’expérience et la perspective que vous n’avez pas, les leaders académiques dans votre établissement, les leaders d’opinion en avancement de votre école ou de votre université et les consultants et autres intervenants qui fournissent une expertise externe et des services à vos équipes.

Susan : Ayant eu de formidables mentors dès le début, j’ai eu la chance d’apprendre des meilleurs. Je crois que je ne réalisais pas que le travail que je faisais allait devenir une carrière à vie. Je me sens privilégiée de travailler avec de remarquables professionnels de tout le Canada et de partout dans le monde.

McMaster a instauré un programme par lequel tous les nouveaux professionnels de l’avancement sont jumelés à un « accompagnateur », un collègue de l’avancement qui peut leur indiquer où prendre leur pause-repas, répondre aux questions qu’ils ne seraient pas à l’aise de poser, etc.

J’ai assisté à mon premier congrès du CCAE juste après le début de mon premier emploi, en 1995. Il s’agissait du volet du congrès destiné aux nouveaux venus, et j’y ai rencontré des collègues qui sont encore pour moi aujourd’hui de grands mentors. Ce sont des relations essentielles et elles m’ont aidée à maintes reprises au fil de ma carrière.

Comment le personnel peut-il s’assurer de continuer à progresser et à se perfectionner au plan professionnel?
Natalie : Les gens sont de plus en plus à l’aise avec l’engagement virtuel en cette ère post-pandémie et de contraintes budgétaires. De très intéressantes possibilités nous sont offertes de façon virtuelle et en ligne, mais rien ne peut remplacer l’expérience complète et entière offerte par les sommets et les congrès nationaux en personne.

Tracy : J’ai tiré profit de chaque possibilité qui se présentait à moi, apprenant tout ce que je pouvais à propos de l’avancement de l’éducation. Être au bon endroit au bon moment et démontrer aux gens à quel point je pouvais travailler fort m’ont aidée à progresser dans ma carrière.

Jeff : Le personnel doit s’engager activement dans des activités de réseautage et participer aux programmes de perfectionnement professionnel, autant comme participant que comme conférencier ou panéliste. Être réceptif aux critiques constructives et, surtout, participer à une évaluation à 360 degrés.

Susan : Il est essentiel d’établir d’excellentes relations avec les collègues qui, dans nos établissements, appuient notre travail – services des finances, des sports, d’hospitalité, bureau du recteur, etc. Ça prend un village pour faire notre travail; plus nos relations sont solides, mieux nous pouvons faire notre travail.

Familiarisez-vous avec les autres disciplines de l’avancement. Si vous travaillez dans les communications, assistez à des événements destinés aux diplômés. Si vous travaillez en développement, cherchez à savoir ce qu’implique la rédaction d’un communiqué de presse ou d’un article pour le site Web. Cela vous sera utile et vous permettra d’être un partenaire collaborateur en avancement. Soyez bénévole pour votre établissement – familiarisez-vous avec son histoire, son évolution.

J’encourage aussi tout le monde à être bénévole pour le CCAE, l’AFP ou d’autres groupes similaires.

Quelle valeur relative accorder à chacun de ces scénarios : rester dans le même établissement, dans le même domaine de l’avancement, pendant de nombreuses années ou pendant toute sa carrière, versus travailler dans différents établissements et occuper différents rôles?
Natalie : Le fait de travailler dans trois universités différentes et dans différents domaines m’a permis de mieux faire mon travail. J’ai une compréhension beaucoup plus approfondie des divers secteurs de l’avancement. Je comprends la culture, les défis et les techniques de la collecte de fonds, ce qui a enrichi mon travail dans le domaine des relations avec les diplômés.

Tracy : J’ai travaillé dans trois universités différentes au fil de ma carrière en avancement. Cela m’a exposée à des villes différentes, à des cultures universitaires différentes et à des personnes différentes. Quand j’ai finalement pu retourner à mon alma mater il y a 17 ans, j’avais le sentiment d’y retourner avec une perspective beaucoup plus vaste sur le monde et sur l’avancement.

Jeff : J’ai toujours essayé de témoigner d’un sain respect et d’un réel enthousiasme pour la culture et les traditions de l’établissement, son emplacement géographique, ses gens et ses processus, tout en gardant bien en tête la raison pour laquelle je m’étais joint à l’équipe au départ. C’était souvent en raison de ma perspective, de mon expérience et de mon leadership. Une bonne pratique est une bonne pratique.

Susan : La valeur d’une longue carrière dans un même établissement réside dans la continuité des relations, à l’interne et à l’externe, et dans la connaissance globale de l’établissement.

* The Artisans of Advancement, par Donna Shoemaker, CASE Currents, juillet / août 2003 [C’est nous qui soulignons]

Une conversation mondiale sur l’éducation - l’éducation en Chine et le rôle du Canada

Avec : Dominic Barton, Ambassadeur du Canada auprès de la République populaire de Chine et Paul McCullough, Vice-recteur, avancement institutionnel et relations avec les diplômés, Institut de technologie de la Colombie-Britannique

À l'assemblée générale annuelle du CCAE 2021, le 3 juin 2021, Dominic Barton, Ambassadeur du Canada auprès de la République populaire de Chine aux côtés de Paul McCullough, Vice-recteur, avancement institutionnel et relations avec les diplômés, Institut de technologie de la Colombie-Britannique, a tenu une conversation importante sur «L’éducation en Chine et le rôle du Canada».